raw
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La question ne devrait pas être raw ou jpeg mais les données brutes vers quel jpeg .
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Préambule Il faut savoir si :
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- jpeg est un format de fichier image affichable de la même façon sur tous les ordinateurs et qu' il est imprimable.
- raw est un format de fichier de données brutes non lisible par les ordinateurs sauf à passer par un dérawtiseur ou une visionneuse d'image spécifique qui interprétera ce format de fichier raw vers une sortie jpeg, sortie dont le rendu sera différent suivant les profils utilisés par les visionneuses et les dérawtiseurs de votre ordinateur, ce format de fichier raw n'est pas imprimable, il nous faut donc traiter ce raw vers une sortie affichable et imprimable exemple: jpeg.
Je vais maintenant faire ce que vous pourriez penser être une digression.
« J'aime la cuisine et la manger !
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À la base de toutes cuisines, les ingrédients. Deux façons d'appréhender la chose :
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- L'alimentation pré-cuisinée ou l'on peut mettre sa touche personnelle, assaisonner les choses à son goût.
- L' alimentation que vous cuisinez, les petits plats que vous mitonnez .»
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Dans l'un ou l'autre cas à la base les mêmes ingrédients , le résultat final une même dénomination pour les plats, pourtant les mets n'auront rien de comparable . L'un sera une conserve et l'autre sera votre plat.
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Si l'on considère par analogie les ingrédients avec les données brutes incluses dans le fichier raw, le jpeg sortie boîtier serait la conserve, le jpeg traité dans votre dérawtiseur serait votre plat.
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Ceci est le premier argument en faveur du raw, la photographie que vous avez dérawtisé est votre vision et non celle du logiciel de votre reflex.
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- Ci-dessous photographie jpg sortie boîtier puis survolez l'image avec le pointeur de la souris, la photographie jpg dérawtisée avec rawtherapee .
Mais il y a d'autres arguments.
Suite: la profondeur des couleurs.
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dérawtiseur
dérawtiseur
Le JPEG qu'il soit celui issu de votre reflex ou celui issu de votre dérawtiseur code les
images sur 8 bits soit 256 nuances pour le rouge, 256 nuances pour le vert, 256 nuances pour le
bleu , soit au total 256x256x256 égal plus de 16 millions de couleurs, bien plus de couleurs que
l’œil n'en distingue.
Un fichier JPEG est donc suffisant pour restituer la quantité de couleur que nous
pouvons discerner.
Alors pourquoi utiliser un fichier raw qui lui code au minimum sur 12 bits soit 4096
nuances pour le rouge, pour vert, pour le bleu, au total plus de 68 milliards de couleurs.
dérawtiseu
r
d
Si plus de 16 de millions de couleurs suffisent, la différence se situe dans les marges de manœuvre du fichier raw par rapport à la sortie jpeg de votre boîtier.
Sur la sortie jpeg de votre boîtier toutes les retouches aboutissent à une perte d'informations par rapport au fichier de départ, ces pertes dégradent la qualité de la photographie.On constate la perte d'informations sur l’histogramme, lorsque l'on ajuste les niveaux de couleurs dans un éditeur d'image la forme en peigne de celui-ci en est la preuve.« Cette opération permet de profiter de la totalité de la plage tonale visible pour votre photographie »
Dans gimp, le chemin « dans la barre de menu, couleur, cliquer sur niveaux puis glisser le triangle du niveau d'entrée noir sur le début de l'histogramme et glisser le triangle du niveau d'entrée blanc sur la fin de l'histogramme, puis valider »
Da
dérawtiseur
ns gimp, le chemin « dans la barre de menu, couleur, cliquer sur niveaux puis glisser le triangle du nidérawtiseurveau d'entrée noir sur le début de l'histogramme et glisseopérations sur les niveaux: avant après
is vous survolez les images avec le pointeur de la souris
valider »wtiseur
d
l'histogramme avant aprèsérawtiseur
dérawtiseur
La même opération cette fois sur un dérawtiseur avec un fichier raw.
(capture d'après Raw Therapee).
dérawtiseur
Avant après :nous ne constatons aucune perte d'information cette fois sur l'histogramme
«celui-ci ne présente aucun manque contrairement à celui sur la sortie jpeg de votre boîtier après
avoir ajusté les niveaux »
Conclusion : les fichiers raw sont plus adaptés, il n'existe pas de dégradations dû aux retouches * ( bien sûr la qualité de la prise de vue est essentielle, votre photographie une fois dérawtisée ne pourra restituer que les informations captées).
*Je n'aurais pas dû parler de retouches pour les fichiers raw mais plutôt de choix sur la restitution des informations acquises du capteur vers votre sortie jpeg.
Je vous ai parlé de l'opération qui consiste à ajuster les niveaux mais il en est de même pour toutes les opérations de dérawtisation pure.
Mais il y a d'autres arguments.
Suite: exposition à droite (récupérer des informations dans les hautes lumières)
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Le capteur de notre reflex n'enregistre pas le même nombre de nuances sur les basses et les hautes lumières, le capteur réserve le maximum d'informations sur les hautes lumières mais très peu sur les basses lumières.
Le but de l'exposition à droite est de réunir le maximum d'informations pour tirer le meilleur pour votre photographie, ces informations sont représentées par l'histogramme.
Il nous faut donc veiller que celui-ci occupe la partie droite ou le nombre d'informations est le plus important (voir capture linéaire en photographie numérique).
La réponse tonale du capteur photographique est linéaire, le gamma est de 1 .
Pour être conforme à notre vision, on applique une correction gamma de 2,2 pour la sortie jpeg. Nous voyons dans le schéma ci-dessus que la sortie jpeg possède beaucoup plus de nuances dans les hautes lumières que dans les basses lumières .
Ceci n'est valable que si l'histogramme n'occupe pas l'ensemble de la plage disponible, l'histogramme à droite permet de tirer le meilleur partie de son asymétrie pour amener les basses lumières à profiter de plus de nuances .
avant/après (survolez l'image avec le pointeur de la souris)
lorsque l'histogramme se trouve être collé sur la droite, la photographie ne profite pas de l'ensemble de la plage tonale de notre capteur. Il nous faut amener le point le plus sombre au niveau du noir «ICI »(par dérawtisation de notre fichier raw), puis régler le point gris moyen afin de changer la distribution tonale de notre fichier « LÀ ».
avant/après (survolez l'image avec le pointeur de la souris)
Par peur de la surexposition la tendance des fabricants est de prendre une marge de sécurité pour le réglage de l'exposition donc de sous exposer les photographies.
Par rapport à la sortie boîtier, lorsque vous vérifiez l'exposition avec l'histogramme sur l’arrière de votre apn l'histogramme se trouve être collé à droite, vous pouvez aller au-delà en appliquant une légère surexposition, vous devez déterminer celle ci vous même son niveau dépend de votre boîtier « en général cette variation peut aller de plus 0,33ev à 1,5ev »
Nous allons voir la récupération des hautes lumières avec rawtherapee (sur d'autres dérawtiseurs le principe est le même malgré une interface différente). La photographie a été surexposée par rapport à l'histogramme à l'arrière du boîtier de mon reflex de 1ev . Pour savoir si les hautes lumières ne sont pas cramées rawtherapee vous montre l'histogramme .jpeg puis appuyer sur montrer/cacher l'histogramme des données raw . L'histogramme .jpeg est surexposé (les trois petits carrés sur la droite montre la surexposition sur les canaux correspondant). Alors que les données raw ne le sont pas.
Histogramme avant/après (survolez l'image avec le pointeur de la souris)
Capture d'écran suivante la photographie avant récupération des hautes lumières
Baissez la compensation d'exposition dans rawtherapee de 1ev
Puis cochez reconstruction des hautes lumières.
Puis choisir la méthode, propagation de couleur (la plus performante) .
Lorsque les couleurs récupérées ne sont pas fidèles choisir de préférence blend.
Photographie avant/après récupération des hautes lumières.(survolez l'image avec le pointeur de la souris)
Conclusion : Lorsque vous shootez en raw par rapport à l'histogramme à l’arrière de votre reflex une légère surexposition est possible (histogramme arrière de votre apn étant celui de la sortie jpeg de votre boîtier et non l'histogramme raw des données de votre capteur). Vue le peu de nuances à gauche du capteur, il est préférable de coller l'histogramme à droite. Lorsque ceci est possible toujours réaliser ses prises de vue à la sensibilité iso la plus basse, la montée en sensibilité provoque du bruit dans vos photographies.
Mais il y a d'autres arguments :
Suite: La température de couleur.
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Photographiquement le ressenti d'une couleur froide équivaut à une température de couleur élevée.
Le lever et le coucher de soleil donnent des tons chauds, la température de couleur est basse. Les températures de couleurs basses diffusent plus dans les rouges, oranges et jaunes.
Sur la plupart des logiciels photographiques et des dérawtiseurs le réglage de la température se fait de cette manière, plus le curseur augmente la température plus les couleurs deviennent chaudes, permettant ainsi d'exprimer une sensation.
Exemple de température de couleur « approximative » (l'unité de température de couleur est le kelvin); nous savons que les températures de couleurs, bougie et soleil couchant /levant, nous donnent des tons chauds, or leurs températures de couleurs sont les plus basses.
Bougie 1500k
Ampoule 2900k
soleil couchant /levant 2000k
Lumière du jour 5500k
En raw c'est un atout de la photographie numérique le réglage de la température de couleur peut se faire à posteriori sans dégradation des informations de votre sortie jpeg.
Il nous faut indiquer au logiciel ce qui est blanc dans la photographie «faire la balance des blancs », pour cela une pipette vous permet d'indiquer au logiciel ce qui est blanc.
Vous pouvez aussi indiquer quelle source de lumière vous avez utilisée lors de la prise de vue, si la température de couleur de votre source lumineuse est indiquée celle ci est la vrai température de couleur.
À la prise de vue le réglage automatique de la balance des blancs sur le reflex donne dans la majorité des cas de bons résultats qui peuvent être affinés néanmoins sur le dérawtiseur.
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raw un fichier qui ne peut être transformé.
RAW est format de fichier image non exploitable directement, vous devez traiter votre image pour la sortir avec une extension, exemple .jpeg dans un logiciel spécifique appelé dérawtiseur, il existe des logiciels gratuits tel que RawTherapee. Les extensions des fichiers raw sont différentes suivant les marques et même parfois suivant les modèles . Quelques exemples d'extension de fichier raw, .crw .cr2 pour canon, .nef . Nrw pour nikon, .arw pour sony, .mrw pour minolta, .raf pour fuji …..etc
Avec le RAW, vous traitez votre photographie de façon non destructive, si vous désirez une image exploitable, vous la développez de votre RAW vers un .JPEG (format d'image affichable sur votre ordinateur et imprimable) votre fichier RAW lui est toujours là et toujours identique (non transformable) vous aurez toujours la possibilité de revenir à votre image originale et de réinitialiser vos réglages. Lors des nouvelles versions de votre dérawtiseur, vite vous vous apercevrez que votre sortie .jpeg antérieure peut souvent nettement s'améliorer pour une photographie d'une meilleur qualité .